Le chef du parti anti-islamiste tunisien Nidaa Tounès, Béji Caïd Essebsi, est arrivé en tête au premier tour de la présidentielle de dimanche avec 39,46% des suffrages, devant le président sortant Moncef Marzouki (33,43%), a annoncé mardi l'instance électorale.
Un second tour aura donc lieu mais sa date dépendra des recours déposés, a indiqué le président de cette instance (ISIE), Chafik Sarsar, lors d'une conférence de presse. Selon la loi électorale, ce second tour doit avoir lieu d'ici la fin décembre.
Hamma Hammami, figure de proue de la gauche, arrive troisième avec 7,82% des voix, suivi par l'entrepreneur de tendance islamiste habitant à Londres Hechmi Hamdi (5,75%) et le richissime homme d'affaires et président de club de football Slim Riahi (5,55%).
C'était la première fois que les Tunisiens votaient librement pour le chef de l'Etat depuis leur indépendance en 1956. Jusqu'à la révolution de 2011, le pays n'avait en effet connu que deux présidents: Habib Bourguiba, le "père de l'indépendance", et Zine El Abidine Ben Ali, contraint à la fuite par un soulèvement populaire le 14 janvier 2011.
M. Marzouki a été élu fin 2011 par l'Assemblée nationale constituante à la faveur d'un accord de coalition avec les islamistes d'Ennahda, alors majoritaires.
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