Le tour bus s'est garé au milieu de la nuit à l'arrière du Cargö, la salle de musique actuelle de Caen.
A 13h14, ce samedi 22 novembre, sous un fragile rayon de soleil normand, Irma s'avance, une immense écharpe terre de Sienne naturelle autour du coup, une cape épaisse et sombre, un pantalon gris de bonne coupe et sa paire de Stan Smith. L'étui de guitare qu'elle porte à bout de bras paraît plus épais qu'elle. Sa tournée est harassante, Irma a les traits tirés.
Irma est belle
Son sourire est entier, large, généreux. Le succès n'a pas abimé la belle. Elle n'écrase pas. Elle est là, simple, discrète, attentive. Irma est belle. Parce que le regard porte loin, parce que l'intelligence domine, parce qu'elle traverse le mur des apparences que les artistes érigent parfois entre eux et... nous.
Irma est encore plus belle quand elle chante. L'âme nue, devant 15 privilégiés, dans le studio de Tendance Ouest, Irma interprète trois titres en acoustique, guitare-voix. L'horloge anxiogène suspend son inéluctable course.
Irma chante entièrement, pleinement, simplement. La demoiselle, exigeante, sera une grande dame.
Le deuxième album d'Irma, "Faces", est disponible depuis le mois de juin dernier. Il est indispensable.
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