Un haut responsable iranien, Ali Akbar Salehi, a écarté jeudi une transformation du réacteur nucléaire d'Arak, qui pourrait être utilisé dans la fabrication d'une arme atomique, à l'occasion des négociations avec les grandes puissances en cours à Vienne.
L'Iran a déjà annoncé avoir fait des modifications dans ce réacteur à eau lourde en construction pour limiter la quantité de plutonium qui y serait produite, alors que les Occidentaux souhaitent que Téhéran abandonne définitivement le projet.
"Concernant Arak, nous avons dit que nous étions prêts à le concevoir de telle sorte que les inquiétudes soient levées. Cette question est réglée jusqu'à un certain point sur l'aspect technique et il n'y a plus de place pour des négociations supplémentaires", a déclaré M. Salehi, le chef de l'Organisation iranienne de l'énergie atomique (OIEA), cité par les médias locaux.
Le réacteur à eau lourde d'Arak, situé à 240 km au sud-ouest de Téhéran, est l'un des points d'achoppement dans les négociations nucléaires avec le groupe 5+1 (Chine, Etats-Unis, France, Royaume-Uni, Russie et Allemagne).
Les Etats-Unis ont proposé de le transformer en réacteur à eau légère ce que Téhéran a refusé en affirmant qu'il n'avait qu'un but de recherche.
Les responsables iraniens avaient assuré que le réacteur, placé sous la surveillance de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), serait modifié pour limiter la production de plutonium à un kilo par an, contre huit initialement prévu. Selon Téhéran, il faudrait environ dix kilos de plutonium pour fabriquer une bombe atomique.
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