Les retards de chantiers annoncés ces derniers jours sur le chantier de l'EPR à Flamanville, dans la Manche, pourraient donc menacer les projets d'éolien en mer en Haute-Normandie. Selon les élus écologistes, "chaque année de retard dans le chantier EPR coûte des centaines de millions d'euros !"
Ce coût supplémentaire aurait une conséquence directe sur l'industrie nucléaire "qui est au plus mal" : "Une recapitalisation d'Areva semble inéluctable et le groupe se prépare à une vague importante de suppression d'emplois", croient savoir les élus écologistes.
Quid de l'avenir de l'éolien offshore ?
A partir de ce constat, les écologistes, fervents partisans de l'éolien en mer au Tréport (attribué au consortium GDF Suez-Areva), tirent la sonnette d'alarme. Il s'interrogent "sur les conséquences de la tourmente dans laquelle se trouve Areva sur ses projets d'avenir en Haute-Normandie, liés à l'éolien offshore. Les usines du Havre (fabrication de pales et nacelles pour éoliennes) et le centre de R&D de l'agglomération rouennaise (au Technopole du Madrillet à Saint-Etienne-du-Rouvray) sont nécessaires à la constitution de cette nouvelle filière industrielle, synonyme d'énergie propre, d'emplois et de valeur ajoutée pour notre territoire, et ne doivent pas pâtir de la faillite annoncée de la filière nucléaire."
Pour rappel, les premières éoliennes pourraient voir le jour en 2018 au large du littoral haut-normand.
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