Un REP rassemble un collège principal et les différentes écoles élémentaires qui lui fournissent des élèves. Des moyens supplémentaires leur sont attribués par l'Etat. Aujourd'hui, l'Académie en compte 45. Si la carte envisagée par l'Académie restait en l'état, neuf REP ne seraient plus labellisés. Dans l'Eure, les réseaux de Georges d'Amboise à Gaillon, Ferdinand Buisson à Louviers et Ariane à Vernon seraient concernés.
En Seine-Maritime, seraient visés : les réseaux Georges Braque à Dieppe, Paul Bert à Fécamp, Jean Renoir à Grand-Couronne, Edouard Branly à Grand-Quevilly et Pablo Picasso à Harfleur ainsi que le collège Delacroix à Valmont.
Des critères discutables
Sandrine Duarte, co-secrétaire départementale du Snuipp (fait partie de la FSU), tient ces informations d'un "groupe de travail" qui se réunit préalablement à la décision "qui devrait être prise en janvier". La responsable syndicale s'inquiète d'un redécoupage incohérent de la carte des REP : "Quand un collège sort de REP, les écoles rattachées au réseau sortent automatiquement". Or, si certaines écoles peuvent effectivement en sortir sans en ressentir les conséquences, d'autres auraient toujours besoin de moyens spécifiques. "L'exemple, ce sont les écoles maternelle et élémentaire Victor Hugo à Grand-Couronne. Si elles en sortaient, ce serait une catastrophe."
Pour être labellisé REP, sont pris en compte le taux de CSP défavorisées dans le secteur concerné et le taux de boursiers. "Mais la ruralité n'est pas prise en compte. On ne tient compte que des réseaux relevant de la politique de la ville. Les collèges ruraux manquent pourtant cruellement de moyens", déplore Agnès Bouvalet du Snuep (enseignement professionnel).
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