"C'est le destin qui s'acharne pour nous inviter à un autre avenir que celui du nucléaire" constate la conseillère régionale EELV Marine Lemasson, après l'annonce d'un nouveau retard à l'allumage pour l'EPR de Flamanville, qui serait mis en route en 2017, soit 5 ans après après la date initiale.
Pour l'élue manchoise, qui siège activement à la Commission Locale d'Information (CLI) de Flamanville, c'est loin d'être une surprise. "Depuis des années EDF cherche à faire rêver tout le monde avec son réacteur de 3e génération, on voit bien que ça coince sur le dossier technique et sur la conception". Elle rappelle que les Verts ont toujours défendu un arrêt de la construction, et cela même lorsque Cécile Duflot et Pascal Canfin étaient encore au gouvernement :
Marine Lemasson
"Dans le contexte actuel, avec Areva dont la cotation a été suspendue en bourse, et la menace des drones qui survolent les sites nucléaires, mettre en route l'EPR serait ajouter un réacteur qu'il faudra un jour démanteler sur le marché, et donc du combustible. Nous sommes à un moment où l'on ne peut plus continuer dans cette voie", poursuit la conseillère régionale Europe-Ecologie-Les-Verts.
11 avril 2017, date fatidique
Militant anti-nucléaire historique, Didier Anger, ancien député européen et membre du CRILAN, demande lui aussi l'arrêt de la construction et de l'usage du nucléaire en France. Et surtout, il rappelle une nouvelle fois qu'EDF n'a que dix ans pour réaliser mettre en route son EPR, à compter de la publication du décret au Journal officiel, qui date du 11 avril 2007 :
Didier Anger
Le CRILAN selon qui il faut s'attendre à un nouveau surcoût : "L'EPR s’avère plus coûteux que jamais : de 3 milliards d’euros, réévalué à 8,5 milliards, son coût sera probablement proche de 10 milliards."
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