Antoine Ménager, directeur du chantier de l'EPR de Flamanville, affirmait encore lors de la Commission locale d'information (CLI) du 6 novembre dernier que "le premier kW/h d'électricité sera produit en 2016" pour un fonctionnement à plein régime en 2018.
EDF annonce pourtant ce mardi 18 novembre dans un communiqué le report du démarrage à l'année 2017. Une révision des plannings conclue après "les travaux préparatoires menés dans le cadre de la revue de projet qui se tiendra fin novembre avec l'ensemble des fournisseurs".
Les difficultés d'Areva
Selon EDF, ce report est dû à "des difficultés" rencontrées par le concepteur du réacteur, Areva, sur :
- les livraisons d’équipements tels que le couvercle et les structures internes de la cuve,
- la mise en place de la réglementation des équipements sous pression nucléaires (ESPN) pour laquelle Flamanville 3 est tête de série, en particulier sur un lot de montage réalisé par Areva et ses entreprises sous-traitantes."
Des analyses sont également en cours sur un défaut de soudure au niveau des générateurs de vapeur, l'une des pièces maîtresses du bâtiment réacteur. Egalement en cours, "les essais de qualification des soupapes du pressuriseur et les expertises métallurgiques sur les matériaux du couvercle de la cuve".
Nouveau surcoût ?
Selon une source citée par l'AFP, "ce retard" entraînerait "des surcoûts importants", ce qu'EDF n'a pas confirmé.
Le chantier a démarré en 2007. Il y a deux ans, EDF annonçait un report en 2016, pour le démarrage, initialement programmé en 2012. Retard qui s'accompagnait d'un surcoût : de 3 milliards d'euros au départ à 8,5 milliards d'euros.
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