L'homme, 55 ans, ingénieur, chef d'entreprise, explique avoir développé l'emploi, avec l'implantation d'entreprises, depuis qu'il est maire de Pré en Pail, précisant avec humour: "la dernière boite de 100 personnes qui s'est implantée, c'est à Pré en Pail, pas à Alençon". Mais « on boite sur une jambe », explique-t-il : Pré en Pail est certes situé en Mayenne, en région Pays de la Loire, mais la grande ville où sont scolarisés nos lycéens, c'est Alençon … nos grands magasins sont à Alençon ... là où on va à l'hôpital, c'est à Alençon …
Je ne fait pas de la politique pour croûter
L'homme se définit comme "électron libre" quant à une étiquette politique, même s'il explique qu'il est issu du RPR, puis de l'UMP, et qu'il s'entend bien avec des élus ornais tels que Jérôme Nury, Véronique Louwagie, ou Jean-Claude Lenoir. Il explique aussi qu'il "ne fait pas de la politique pour croûter"; pour ça, il a ses activités professionnelles.
Par "respect républicain", il a prévenu de sa candidature le maire d'Alençon et celui de St Germain du Corbéis. Le président du Conseil Général de l'Orne Alain Lambert devrait l'être dans l'après-midi. Le candidat à l'élection départementale ornaise, qui habite désormais Alençon, restera néanmoins conseiller municipal et communautaire de Pré en Pail jusqu'en 2020.
Mais il veut "faire un beau projet pour Alençon" et explique que si le principal budget du département est le budget social, pour lui "la meilleure façon de faire du social, c'est de créer des emplois".
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