L'Autorité des marchés financiers (AMF) a prorogé jeudi les deux offres en concurrence pour le rachat de Club Méditerranée, en donnant au chinois Fosun et à ses alliés jusqu'au 1er décembre pour surenchérir s'ils le veulent.
Mais si une telle surenchère pilotée par les Chinois a bien lieu, l'Italien Andrea Bonomi et ses soutiens bénéficieront alors à leur tour d'un nouveau délai pour surenchérir, pendant un temps restreint fixé par l'AMF, a précisé l'AMF à l'AFP.
Les deux offres publiques d'achat en lice auraient normalement dû se clôturer le 20 novembre. Mais comme le camp Bonomi a remonté son prix à 23 euros par action mardi, le calendrier est modifié.
L'AMF a toutefois décidé jeudi d'"accélérer la confrontation des offres" dans la bataille d'OPA qui se joue depuis des mois, utilisant ainsi pour la première fois l'article 232-12 de son règlement général.
Elle n'a en revanche pas fait usage de l'article 232-13 qui aurait permis de fixer une date ultime de "dernière enchère".
La bataille pourrait ainsi se prolonger encore un certain temps, alors que le dossier Club Med est d'ores et déjà devenu l'offre publique la plus longue de l'histoire de la place parisienne.
De son côté, M. Bonomi et ses alliés ont annoncé jeudi dans un communiqué distinct de celui de l'AMF être montés à 18,9% du capital du Club Méditerranée.
Ils passent ainsi symboliquement devant leur rival chinois Fosun, qui détient 18,3%.
Le camp Bonomi a acquis jeudi de gré à gré près de 1,1 million d'actions auprès de fonds conseillés ou gérés par le groupe Boussard & Gavaudan, au prix de 23 euros, auprès duquel ils avaient déjà acheté 1,24 million d'actions mardi.
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