Le Tour de Normandie pourrait donc disparaître pour raison financière... et sécuritaire. Chaque année, l'Etat facture aux organisateurs une somme pour la mobilisation des forces de sécurité le long des routes du Tour. Problème : les tarifs de la gendarmerie ont progressivement augmenté. Selon les députés : "La somme due par heure et par gendarme est ainsi passée progressivement de 2,33€ à 20€" en quelques années.
Logiquement, le budget explose - on parle d'un surcoût éventuel de 40 000 € - et pourrait ne pas être bouclé par les organisateurs. Les élus en veulent pour preuve la disparition de la Classic de l'Indre du circuit cycliste international.
Les élus tirent la sonnette d'alarme
Les 16 députés de l'Orne, de la Manche, de l'Eure, de Seine-Maritime et du Calvados alertent les ministres : "Nous vous demandons solennellement quelles mesures le gouvernement envisage de mettre en oeuvre, en lien avec la Fédération Française de Cycliste, pour alléger les cachiers des charges des épreuves cyclistes ; quelles sont les pistes de travail actuellement étudiées au sein de vos services et quel en serait le déploiement."
La 35e édition du Tour de Normandie, qui doit se dérouler du 23 au 29 mars, se tiendra donc t-elle ? Le Suisse Stéphane Kung aura-t-il un successeur ?
La liste des signataires : Guillaume Bachelay, Christophe Bouillon, Valérie Fourneyron, Dominique Chauvel, Sandrine Hurel, Estelle Grelier, Luce Pane, Catherine Troallic (Seine-Maritime), Jean-Louis Destans, François Loncle (Eure), Philippe Duron, Laurence Dumont (Calvados), Yves Goasdoue, Joachim Pueyo (Orne), Stéphane Travert, Geneviève Gosselin-Fleury (Manche).
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