Madrid ne négociera pas sur la question de l'autodétermination de la Catalogne, un droit inexistant dans la Constitution, a prévenu mardi la numéro deux du gouvernement espagnol, Soraya Saenz de Santamaria.
"Le droit d'autodétermination que vous demandez n'est pas possible, ni dans cette Constitution ni dans aucune des démocraties voisines", a déclaré la vice-présidente, en réponse à une question qui lui était posée au Sénat, à Madrid, deux jours après un vote symbolique sur l'indépendance en Catalogne ayant attiré dimanche 2,3 millions de participants.
"Avec ce parti, avec ce gouvernement, ne cherchez pas à négocier sur la souveraineté des Espagnols () si ce que vous voulez c'est l'indépendance de la Catalogne et bien il sera difficile que nous arrivions à un accord", a-t-elle ajouté en direction du sénateur Josep Lluis Cleries, de la coalition nationaliste CiU au pouvoir dans cette région du nord-est de l'Espagne.
"Ni ce parti, ni ce gouvernement ne donneront leur voix à un accord de sécession", a ajouté la numéro deux du gouvernement conservateur espagnol.
A la mi-journée, le président de l'exécutif catalan Artur Mas avait demandé l'instauration d'un "dialogue permanent" avec le gouvernement en vue de négocier la tenue en Catalogne d'un véritable référendum d'autodétermination.
Il a appelé le chef du gouvernement Mariano Rajoy à faire de la "haute politique", plutôt que de saisir systématiquement la justice pour régler le conflit opposant Madrid et Barcelone sur ce sujet.
Dimanche, 2,3 millions de personnes ont participé à un vote consultatif sur l'indépendance qui en principe n'aurait pas dû se tenir car le Tribunal constitutionnel l'avait suspendu à la demande de Madrid.
La plupart étaient des sympathisants de la cause indépendantiste, et 1,8 million ont voté pour l'indépendance.
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