Les cérémonies du 11 novembre, point d'orgue des commémorations du centenaire de la Première Guerre mondiale, ont débuté mardi vers 10H40 sur les Champs-Elysées, avec l'arrivée du président François Hollande au pied de la statue de Georges Clemenceau.
Le chef de l'Etat s'est recueilli quelques minutes sous un ciel radieux, en présence de quelques dizaines de personnes. Il a ensuite serré quelques mains parmi les spectateurs de la cérémonie. Il doit ensuite raviver la flamme sur le tombe du soldat inconnu, à l'Arc de Triomphe.
Depuis 2011, le 11 novembre n'est plus seulement l'anniversaire de l'armistice de 1918 mais la journée d'hommage à tous les morts pour la France. Un hommage sera donc rendu aux sept soldats français tués depuis un an en opérations, en Centrafrique et au Sahel.
Dès 9H15, François Hollande avait auparavant lancé à l'Elysée le site internet "Grand Mémorial", qui doit donner à terme accès aux "registres matricules" des 8,5 millions de Français mobilisés durant la Grande Guerre.
Le président de la République est attendu dans l'après-midi à la nécropole nationale de Notre-Dame de Lorette (Pas-de-Calais) pour l'inauguration d'un "Anneau de la mémoire" sur lequel sont gravés les noms de quelque 580.000 soldats tombés lors de la Première Guerre mondiale, sans distinction de nationalité.
Dans une interview à La Voix du Nord, le chef de l'Etat estime mardi que les peuples sont prêts à cette fusion dans le souvenir. Ils ont "cette maturité, même par rapport à la guerre de 1939-1945", souligne-t-il.
A 16H00, François Hollande présidera une cérémonie internationale dans la nécropole, où sont conserver les dépouilles de 43.000 combattants, et prononcera un discours.
Dans l'après-midi, Manuel Valls présidera pour sa part à 15H00 la cérémonie à la clairière de Rethondes (Oise), où à été signé l'armistice le 11 novembre 1918. "Ce 11 novembre, c'est l'occasion de se souvenir de ce qu'à été cette guerre atroce, mais aussi de nous rendre plus forts, d'être fiers de notre passé pour affronter les grands défis de l'avenir", a-t-il estimé sur France 2.
Inscrit dans la politique de numérisation des archives du conflit, "Grand Mémorial" permet dans un premier temps d'accéder aux registres d'une vingtaine de départements et doit être élargi d'ici 2018 à l'ensemble des combattants. Il permet en quelques clics de donner un nom et un visage aux soldats de 1914-18 et de retracer leurs parcours.
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