“Je suis né à Caen, j’ai été scolarisé ici avant d’étudier à Vire, en option cinéma”, rappelle Cédric Anger, en pleine promotion de son dernier film. Le bac en poche, il n’attend pas une seconde et monte à Paris. La chance lui sourit puisqu’il devient critique pour les Cahiers du cinéma entre 1993 et 2001. “Cela me permettait d’interviewer des réalisateurs que j’aimais bien”, se souvient-il. C’est aussi comme ça qu’il rencontre Xavier Beauvois, avec lequel il coscénarise en 1999, Selon Matthieu puis Le Petit Lieutenant.
Perversité d’un parti-pris
Avec La prochaine fois je viserai le cœur, Cédric Anger plonge le spectateur dans le quotidien d’un tueur en série, sévissant dans l’Oise des années 70. Gendarme de son état ! “Un homme qui tue des auto-stoppeuses”. Plutôt que la traque, propre au film du genre, le réalisateur a fait le pari du portrait. Ecoutez Cédric Anger :
Cédric Anger
Un tueur obsessionnel et taciturne, capable pourtant d’amour. Et pour lequel, même après ses déchaînements de violences, le spectateur fini par avoir de l’empathie. “C’est la perversité de mon parti pris”, reconnaît le réalisateur.
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