Les Pays-Bas devaient rendre hommage lundi, lors d'une cérémonie nationale, aux 298 personnes décédées lorsque le vol MH17 de la Malaysia Airlines a été abattu dans l'est de l'Ukraine, zone en guerre, à la mi-juillet.
Les drapeaux étaient en berne dans le pays et dans les missions diplomatiques néerlandaises à travers le monde. A Amsterdam, une cérémonie rassemblera à partir de 13H00 (12H00 GMT) quelque 1.600 proches des victimes ainsi que le Premier ministre Mark Rutte et le couple royal néerlandais.
Les noms de toutes les victimes, dont 193 Néerlandais, seront lus lors de cette cérémonie retransmise en direct à la télévision et la radio depuis une immense salle du sud d'Amsterdam. Quatre proches des victimes s'exprimeront lors de la cérémonie, tout comme M. Rutte.
Une minute de silence sera en outre observée en mémoire de ceux décédés dans la catastrophe du 17 juillet, dont de nombreux enfants s'envolant d'Amsterdam vers la Malaisie pour profiter des vacances estivales.
Certains ambassadeurs des 16 autres pays ayant perdu des citoyens seront également présents à Amsterdam.
Malaysia Airlines a pour sa part publié dans la presse néerlandaise un mot en hommage aux victimes, à un endroit où se trouve d'ordinaire une annonce publicitaire. "Pour ne jamais oublier", écrit-elle en lettre noire sur fond gris. "Nos pensées vont à toutes les familles, les amis, les collègues".
Kiev et l'Occident accusent les séparatistes pro-russes d'avoir abattu le Boeing 777 à l'aide d'un missile sol-air de type Bouk fourni par la Russie. Moscou nie catégoriquement et pointe Kiev du doigt.
Jusqu'à présent, les restes humains de 289 victimes ont été identifiés après avoir été rassemblés sur le site du crash.
Alors que cinq cercueils supplémentaires contenant des restes humains ainsi que des effets personnels ont été transportés aux Pays-Bas samedi, le ministre néerlandais des Affaires étrangères Bert Koenders a prévenu que certains restes pourraient ne jamais être retrouvés.
Les experts néerlandais ont effectué quatre missions sur le site du crash depuis qu'un cessez-le-feu fragile a été signé début septembre entre les rebelles et les forces ukrainiennes.
Ces missions font suite à une enquête internationale ayant dû être interrompue en août en raison des combats qui faisaient alors rage dans cette zone.
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