Le Premier ministre, Manuel Valls, a affirmé jeudi à Belgrade que les conditions n'étaient pas réunies pour une livraison de navires de guerre Mistral à la Russie.
Interrogé durant une conférence de presse, sur ce qu'il allait advenir de ce contrat devenu délicat en raison de la crise ukrainienne, M. Valls a répondu: "Vous connaissez la position française. Aujourd'hui les conditions ne sont pas réunies pour leur livraison à la Russie".
M. Valls a fait cette déclaration à quelques jours de l'échéance initialement prévue, mi-novembre, pour la livraison d'un premier exemplaire à la Marine russe.
Véritable imbroglio diplomatico-militaire depuis la décision présidentielle française, le 4 septembre, de lier la livraison d'un premier navire à un règlement politique en Ukraine, les Mistral semblaient bénéficier de vents plus porteurs avant que la situation ne se tende de nouveau dans l'est séparatiste avec les élections contestées du 2 novembre.
Semant un peu plus le trouble, Moscou annonçait fin octobre avoir reçu une invitation des chantiers navals DCNS pour une première livraison le 14 novembre. Paris s'était empressé alors de temporiser, le ministre des Finances, Michel Sapin, affirmant devant l'agitation croissante suscitée par ce contrat de 1,2 milliard d'euros, que les conditions n'étaient pas réunies.
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