Eric Vève n'hésite pas à parler de fautes politiques :
"La première, c'est qu'en abandonnant la ligne 2, nous risquons de perdre de 25 à 50 millions de co-financement car le Conseil général, le Conseil régional via les fonds européens et l'Etat avaient chacun défini une aide pour soutenir un projet à deux lignes", explique-t-il. "Avec une seule ligne comme cela a été annoncé hier, ces aides seront révisées à la baisse, et nous manquons là une opportunité inouïe de pouvoir financer un projet ambitieux."
Il dénonce également que le projet défendu par le nouveau président de Viacités, Rodolphe Thomas, ne desserve pas le quartier le plus peuplé de Caen, à savoir le Chemin Vert. "Beaulieu qui poursuit son urbanisation est également oublié. Je reste également dubitatif sur le fait que nous puissions parier sur une grande capacité de financement en 2024 pour créer une véritable deuxième ligne, alors que d'ici là le Conseil général aura disparu et que l'Etat aura continué de revoir ses dotations à la baisse."
Eric Veve
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.