Le prix Fémina lundi, le Médicis mardi, avant l'apogée mercredi 5 novembre et le couronnement de David Foenkinos pour son roman Charlotte, qui obtient le prix Renaudot, et celui de Lydie Salayre qui décroche le Goncourt pour Pas Pleurer... La semaine des prix met un point final à la rentrée littéraire, et lance le grand rush des fêtes de fin d'année. Pas moins de 607 romans ont été publiés depuis septembre... "C'est une spécificité française que beaucoup de monde nous envie", note Joëlle Lesauvage, de la librairie Ryst à Cherbourg.
Pour elle, "il est rarissime désormais que les prix couronnent un mauvais livre". Ils ont d'abord le mérite d'attirer différent type de lecteurs en librairie, de celui qui ne sait pas quel livre choisir à l'érudit, passionné de littérature :
Joëlle Lesauvage
Un Goncourt prometteur
Alors ces prix ont-ils réellement un impact sur les ventes ? "Disons que certains vont confirmer un succès de librairie et que d'autres vont mettre en lumière un bon auteur et sont décisifs pour leur livre", poursuit Joëlle Lesauvage. Ce sera sûrement le cas pour le prix Goncourt 2014. "C'était l'un de nos coups de coeur de la rentrée. Je pense que Lydie Salvayre va en vendre beaucoup car c'est un roman très intéressant et facile à lire, sur la guerre d'Espagne et l'histoire de sa mère."
Joëlle Lesauvage
Selon la libraire cherbourgeoise, ces prix, bien qu'ils ne remplaçent pas les conseils de lecture en librairie, sont donc importants d'un point de vue économique : "Parfois on se dit que si le prix littéraire n'existait pas, nous vendrions d'autres livres. Je pense que c'est plus compliqué que cela !"
En 2013, Pierre Lemaitre, prix Goncourt, avait écoulé 490 000 exemplaires de son roman Au revoir là-haut avant la fin de l'année.
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