Rarement une réunion publique n’a été aussi tendue. Mercredi 29 octobre, les riverains d’un terrain situé à St-Contest, accompagnés de voisins venus de Caen, Epron et Cambes-en-Plaine, exprimaient leur inquiétude quant à l’implantation d’un centre d’hébergement d’urgence, pour une durée de 23 mois. La préfecture cherche actuellement à loger 24 familles qu’elle souhaite installer d’ici la fin du mois dans de véritables maisons en bois, mobiles comme le prévoit la loi, et répondant aux normes RT 2012.
Mais devant la levée de boucliers, le projet est en cours de révision. Et les riverains de craindre pour la valeur de leur bien immobilier situé à proximité. La solution actuellement à l’étude est de placer douze de ces modules sur un terrain privé situé sur la commune de Caen. Reste à savoir si l’Etat et le propriétaire parviendront à trouver un accord ces prochains jours.
Quid ensuite des autres maisons ? Si la préfecture passe en force à Saint-Contest, il faudra viabiliser le terrain dans l’urgence pour y installer les logements provisoires. Chez ATHEP, l’entreprise qui a construit les 18 modules de logement, on rappelle “que l’ensemble est raccordé à une salle commune, notamment pour l'électricité, et que le village ne peut être divisé en deux”... Le dossier est loin d'être bouclé, alors que ces logements mobiles étaient destinés à être implantés sur un terrain de Fleury-sur-Orne. C'était en mai dernier...
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