L'homme fort du Burkina Faso, le lieutenant-colonel Isaac Zida, veut qu'un régime de transition soit mis en place d'"ici deux semaines", a rapporté mardi soir un responsable syndical qui l'a rencontré.
"Si tout le monde s'accorde, il n'y a pas de raison pour que d'ici 15 jours la transition ne soit pas faite", a déclaré M. Zida, selon le président de la confédération des syndicats-FO-Union des syndicats libres, Joseph Tiendrebeogo.
Ce dernier a rapporté à des journalistes les propos de M. Zida après l'avoir rencontré au Conseil économique et social à Ouagadougou, où il a installé ses quartiers.
Mardi matin, M. Zida s'est déjà engagé à "remettre le pouvoir aux civils" devant le chef traditionnel des Mossi, la principale communauté du Burkina, a rapporté ce dernier.
Ces deux semaines correspondent au délai accordé lundi par l'Union africaine, sous peine de sanctions, pour que l'armée remette le pouvoir aux civils.
L'armée s'est auto-saisie du pouvoir samedi après la chute du président Blaise Compaoré la veille sous la pression populaire.
Les militaires sont soumis à une forte pression internationale, notamment de Paris et Washington, pour céder la direction de l'exécutif à un civil dans les plus brefs délais.
L'opposition burkinabè a également exigé une passation de pouvoir, mais ne semble pas opposée à ce que des militaires participent néanmoins au nouveau régime.
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