Des termes employés dans une lettre adressée aux élus de la chambre, sont en cause dans un contexte à l'époque très compliqué, dans une situation sociale difficile. En 2002 la CCI d'Alençon avait refusé l'élection de délégués du personnel ; en 2003 la chambre consulaire avait été condamnée pour avoir mis en place un système d'intéressement du personnel, interdit dans un établissement public ; en 2006 c'était la tentative de suicide d'une salariée … tout ça déballé dans la presse locale durant toute cette période.
Le dossier sur le fond n'est toujours pas jugé, et il ne s'agissait ce jeudi 30 octobre que de l'un des épisodes de diffamation de cette affaire : quelques lignes d'une lettre, sorties de leur contexte plaide l'avocate du syndicat, qui explique : le langage syndical, il est fait pour marquer ; le syndicat voulait être entendu, pour ouvrir des négociations toujours refusées par la CCI...
En toile de fond : un dialogue à l'époque impossible, et l'attitude dictatoriale du directeur d'alors, présent dans le public à l'audience de ce jeudi, alors qu'aucun des élus de la CCI de l'époque, qui ont pourtant tous reçus le courrier « diffamatoire » ne sont là, et alors que la chambre consulaire est partie civile... Mais depuis, le président de la chambre consulaire et son directeur ont changé, le fonctionnement consulaire est redevenu normal, et beaucoup semblent vouloir tourner la page de cette époque trouble.
La procureure de la République a requis un non-lieux. Le tribunal rendra son délibéré le 20 novembre.
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