Les experts s'attendaient à voir plus de 50 sièges de la Chambre des représentants basculer dans le camp républicain ce mardi 2 novembre. Pour tenter d'enrayer la défaite annoncée, Barack Obama a sillonné les Etats-Unis pendant les quinze derniers jours avant le scrutin de mardi. Devant des auditoires clairsemés, entouré de militants démocrates démoralisés, il martelait son SOS : 'Cette élection est un choix entre des politiques qui nous ont conduits dans cette situation lamentable, et des politiques qui nous permettront d'en sortir... Si tous ceux qui ont voté pour le changement en 2008 participent aux élections de 2010, nous gagnerons !”
Mais c'était justement le problème : déçus par les atermoiements d'Obama, les électeurs de 2008 n'y croyaient apparemment plus.
Quant aux autres, le président démocrate tentait de les toucher avec cette petite histoire : Un mauvais conducteur met la voiture dans le fossé. Un dépanneur vient, la sort du fossé, remet le moteur à peu près en marche. Alors le mauvais conducteur, qui le regardait faire en sirotant un soda, lui dit : Maintenant rends-moi la clé de contact et fiche le camp ! Voilà l'attitude du parti républicain
Un séisme politique
Fiche le camp est en effet le genre de choses que la campagne républicaine a hurlé à Obama depuis deux mois, avec une violence déconcertante. Rendez-nous notre pays perdu, restaurons la dignité, dehors Obama le socialiste, destituons Obama le non-Américain, scandaient un peu partout les extrémistes du Tea Party (droite républicaine).
Pour eux, parler de solidarité sociale ou de droit aux soins est du communisme, et critiquer la haute finance équivaut à instaurer le goulag. Ils n'ont pas l'air de comprendre que c'est la haute finance qui a déclenché la crise mondiale en 2008, disaient, consternés, les fidèles d'Obama.
Si les républicains l'emportent, ce sera un rejet d'Obama et de sa politique, déclarait ouvertement le républicain Haley Barbour, gouverneur du Mississippi. Ce sera un séisme politique, s'esclaffait la redoutable Sarah Palin, égérie du Tea Party.
Une vague de fureurs populistes
Le parti républicain, porté par la vague des fureurs populistes, escomptait obtenir la majorité à la Chambre des représentants et gagner du terrain au Sénat. Auquel cas, ils entendent passer à l'attaque tout de suite, sur trois urgences pour sauver l'Amérique : annuler la réforme de la santé, interdire les mesures écologiques, durcir les lois anti-immigrés.
Limiter les pertes
Les démocrates n'espéraient que limiter leurs pertes en l'emportant dans des Etats très indécis : Californie, Virginie- Occidentale, Etat de Washington, où leurs vedettes – Barbara Boxer, Joe Manchin, Patty Murray – menaient une bataille acharnée.
Mais c'était justement le problème : déçus par les atermoiements d'Obama, les électeurs de 2008 n'y croyaient apparemment plus.
Quant aux autres, le président démocrate tentait de les toucher avec cette petite histoire : Un mauvais conducteur met la voiture dans le fossé. Un dépanneur vient, la sort du fossé, remet le moteur à peu près en marche. Alors le mauvais conducteur, qui le regardait faire en sirotant un soda, lui dit : Maintenant rends-moi la clé de contact et fiche le camp ! Voilà l'attitude du parti républicain
Un séisme politique
Fiche le camp est en effet le genre de choses que la campagne républicaine a hurlé à Obama depuis deux mois, avec une violence déconcertante. Rendez-nous notre pays perdu, restaurons la dignité, dehors Obama le socialiste, destituons Obama le non-Américain, scandaient un peu partout les extrémistes du Tea Party (droite républicaine).
Pour eux, parler de solidarité sociale ou de droit aux soins est du communisme, et critiquer la haute finance équivaut à instaurer le goulag. Ils n'ont pas l'air de comprendre que c'est la haute finance qui a déclenché la crise mondiale en 2008, disaient, consternés, les fidèles d'Obama.
Si les républicains l'emportent, ce sera un rejet d'Obama et de sa politique, déclarait ouvertement le républicain Haley Barbour, gouverneur du Mississippi. Ce sera un séisme politique, s'esclaffait la redoutable Sarah Palin, égérie du Tea Party.
Une vague de fureurs populistes
Le parti républicain, porté par la vague des fureurs populistes, escomptait obtenir la majorité à la Chambre des représentants et gagner du terrain au Sénat. Auquel cas, ils entendent passer à l'attaque tout de suite, sur trois urgences pour sauver l'Amérique : annuler la réforme de la santé, interdire les mesures écologiques, durcir les lois anti-immigrés.
Limiter les pertes
Les démocrates n'espéraient que limiter leurs pertes en l'emportant dans des Etats très indécis : Californie, Virginie- Occidentale, Etat de Washington, où leurs vedettes – Barbara Boxer, Joe Manchin, Patty Murray – menaient une bataille acharnée.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousA lire aussi
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.