Les 14 et 15 octobre dernier, il importune une jeune fille puis cinq autres le 19 octobre. Enfin, le 22 de ce même mois, il récidive. Son mode opératoire est souvent identique : il interpelle les jeunes adolescentes pour leur demander son chemin et s'exhibe durant la conversation. Même durant sa garde à vue, le prévenu se masturbe tellement ostensiblement que l'adjointe de sécurité doit lui demander de s'arrêter.
Des démangeaisons comme excuses
Depuis son arrivée en France, ce quarantenaire a déjà été condamné pour viol, exhibitions et vol. Il a fait appel de sa dernière condamnation pour exhibition en mai 2010.Sa défense est toujours la même : il prétend être malade et souffrir de démangeaisons qui le contraindraient à de telles pratiques. Il a par ailleurs affirmé se soigner sur le plan psychiatrique.
Le procureur ne s'est toutefois pas laissé convaincre. Deux ans fermes ont été requis ainsi que la révocation d'un sursis antérieur de 18 mois.
Maître Françoise Boutillon, avocate de la défense, a plaidé que, cette fois-ci, son client avait été sincère et qu'il avait tout de suite reconnu, en garde à vue, s'être montré aux jeunes filles. Ce dernier aurait, selon elle, besoin de beaucoup de soins et la prison ne permettrait pas cette prise en charge.
Me Boutillon a partiellement été entendue puisqueRomain Tumba Kabanda est directement parti exécuter sa peine de deux ans de prison ferme à l'issue de l'audience. A sa sortie, il devra se soigner durant deux ans s'il ne veut pas effectuer les 18 mois d'un sursis antérieur, qui étaient assortis d'une obligation de soins.
Des démangeaisons comme excuses
Depuis son arrivée en France, ce quarantenaire a déjà été condamné pour viol, exhibitions et vol. Il a fait appel de sa dernière condamnation pour exhibition en mai 2010.Sa défense est toujours la même : il prétend être malade et souffrir de démangeaisons qui le contraindraient à de telles pratiques. Il a par ailleurs affirmé se soigner sur le plan psychiatrique.
Le procureur ne s'est toutefois pas laissé convaincre. Deux ans fermes ont été requis ainsi que la révocation d'un sursis antérieur de 18 mois.
Maître Françoise Boutillon, avocate de la défense, a plaidé que, cette fois-ci, son client avait été sincère et qu'il avait tout de suite reconnu, en garde à vue, s'être montré aux jeunes filles. Ce dernier aurait, selon elle, besoin de beaucoup de soins et la prison ne permettrait pas cette prise en charge.
Me Boutillon a partiellement été entendue puisqueRomain Tumba Kabanda est directement parti exécuter sa peine de deux ans de prison ferme à l'issue de l'audience. A sa sortie, il devra se soigner durant deux ans s'il ne veut pas effectuer les 18 mois d'un sursis antérieur, qui étaient assortis d'une obligation de soins.
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