La baie de Seine et de Dieppe ainsi que la baie de Somme sont régulièrement visées par les opérations de déminage car elles dissimulent de nombreux engins explosifs historiques présents depuis la première ou la deuxième Guerre mondiale. Bombes, obus, mines de fond sont ainsi régulièrement découverts par les plongeurs-démineurs ou les chasseurs de mines.
Cette opération menée par la force navale de l'Otan est cependant d'une dimension bien supérieure : huit bâtiments spécialisés dans la guerre des mines, représentant au total 400 marins, sont affectés à cette vaste opération de déminage. Elle est menée maintenant car les conditions climatiques rendent plus facile la découverte de ces engins dangereux.
Comment démine-t-on ?
Pour procéder à un déminage, l'opération est assez lourde. Les chasseurs de mine utilisent des sonars qui, une fois sous l'eau, repèrent les silhouettes pouvant s'apparenter à une mine ou à un autre engin explosif. Le chasseur envoie ensuite des plongeurs ou un drone pour confirmer s'il s'agit bien d'un tel objet.
Si oui, le chasseur demande une autorisation de "contre-miner" à la Préfecture maritime, à Cherbourg, qui s'assure que les conditions de sécurité (notamment l'absence ou non de navires dans un périmètre proche) sont bien réunies.
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