Une réunion sur fond d'accord de libre échange récemment conclu entre l'Union européenne et le Canada et sur arrière-fond de négociations commerciales toujours en cours avec les États-Unis.
Des négociations qui inquiètent nos éleveurs, comme l'a rappelé Jean-Claude Lenoir au Sénat la semaine dernière, compte tenu des distorsions de concurrence qui plombent l'agriculture française. Compte tenu aussi des normes sanitaires en vigueur outre Atlantique, qui sont autant d'obstacles pour nos produits au lait cru, mais aussi autant de risques de voir le marché européen inondé par les importations de bœuf aux hormones ou de poulets traités au chlore.
Pour Jean-Claude Lenoir : L'Union européenne se doit d'être très ferme pour que ces accords soient "gagnants-gagnants", de sorte que nos éleveurs ne soient pas laissés pour compte.
Dans son intervention auprès de ses collègues européens, l'ornais a aussi défendu le droit des consommateurs à être informés de l'origine et du mode de production de ce qu'ils mangent. Dans ce domaine, il est indispensable que l'Europe nous permette d'aller plus loin, notamment pour ce qui est du pays d'origine des produits transformés à base de viande a argumenter le parlementaire ornais. Il a fortement plaidé également pour la reconnaissance des signes de qualité, AOP et IGP, dont la contrefaçon doit être sanctionnée. Enfin, quelques jours après être allé visiter le SIAL, Jean-Claude Lenoir a tenu à souligner combien l'agroalimentaire est un champ d'innovations que la politique agricole européenne se doit d'encourager pour valoriser nos productions.
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