Première affaire:
Les anti-GDE demandent au tribunal que ce soit l'entreprise qui finance les expertises mandatées par la justice. Maître Riouallon, leur avocate explique que "des désordres graves existaient sur les bassins du site avant même son ouverture, et que de toutes façon, GDE aurait du faire ces expertises".
Pour Maître Pinosch, avocat de l'entreprise, "il s'agirait juste pour GDE d'établir un constat pour un préjudice éventuel vis à vis de son maître d'oeuvre qui aurait défailli". Aucun rapport avec une hypothétique pollution. L'avocate des anti-GDE s'engouffre dans la brèche : "vous dites que le maitre d'oeuvre a défailli" ? Elle réclame que ce soit noté par le tribunal.
Pour l'avocat de l'entreprise les opposants sont constitués en association et ne sont pas impécunieux. Ils ont déjà versé 40.000€ de consignation. Le tribunal a mis sa décision quant au financement des expertises en délibéré à la semaine prochaine.
Autre affaire:
La semaine dernière l'experte judiciaire était venue effectuer des prélèvements dans les alvéoles de stockage de déchets automobiles, sur le site de Nonant-le-Pin: des échantillons pour une analyse visuelle de ces déchets. Mais l'experte a souhaité ensuite effectuer une analyse de ce qu'elle a prélevé.
Sauf que cela n'était pas prévu dans le protocole, d'où le refus de GDE.
Une négociation a eu lieu ce jeudi, à huis-clos, et finalement l'avocat de GDE a accepté ces analyses, selon le protocole suivant : l'experte fera réaliser de nouveaux prèlèvements, GDE fera les siens, et les 2 prèlèvements seront analysés de façon contradictoire, pour éviter toute possibilité de contestation des résultats.
Ces nouveaux prélèvements devraient être effectués dès cette fin de semaine.
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