Il y a des tensions entre élus écologistes et Frédéric Sanchez à la Métropole, des tensions également au niveau national. Qu'en est-il au conseil municipal ?
Nous travaillons bien. Il y a forcément des différences parce que sinon il n'y aurait qu'un seul parti. Jusqu'à présent, nous n'avons pas eu de problèmes sur aucune délibération au conseil. Je consacre personnellement beaucoup de temps à discuter avec eux.
Il y a aussi beaucoup de concertation à la Métropole. Le temps passé par Frédéric Sanchez avec les 70 autres maires est considérable. Nous n'imaginons pas ce que représente la construction de la Métropole et le temps que cela prend.
Un mot sur la fusion des Normandie. Vous êtes l'un des derniers élus à ne pas vous être encore exprimé, notamment sur le choix de la capitale. Vous êtes attendu...
Une capitale, ça se constate. La capitale de la Normandie, c'est Rouen. Il n'a pas de débat sur ce sujet. Rouen, c'est 500 000 habitants, Caen c'est 250 000 habitants. A Rouen, c'est une évidence, et s'il y a un tel débat, il est à Caen parce que précisément, l'évidence, elle est à Rouen. La ville dynamique de la Normandie c'est Rouen, la seule qui gagne des habitants, c'est Rouen, le Havre et Caen en perdent. La réalité démographique est là.
Par contre, il y a un intérêt collectif à créer des liens, des synergies, des éléments de développement entre les différentes villes importantes d'une région. Il faut faire vivre un réseau Caen-Rouen-Le Havre, c'est un sujet qu'il faut relancer. L'intérêt de tous c'est que tous se développent ensemble, il faut absolument donner à ces trois grandes villes mais aussi à Evreux, Cherbourg, Dieppe l'occasion de se développer. Je suis le premier demandeur pour que Caen et Le Havre se développent tout autant que Rouen.
Tout n'a pas à être dans la capitale. Par exemple, tous les services administratifs n'ont pas à être au même endroit. Une région a besoin d'un lieu de pilotage mais elle a besoin de services de proximité : il faut toujours penser aux deux et ne jamais opposer l'un et l'autre.
Des rencontres sont-elles prévues entre élus hauts et bas-normands ? Les élections régionales en novembre 2015 ne compliquent-elles pas la donne ?
Je pense que nous aurions un intérêt collectif à ce que toutes les campagnes électorales locales aient lieu toutes en même temps : municipales, cantonales, régionales. Tout le monde aurait cinq ou six ans devant soi pour travailler. Les périodes électorales créent des moments de tension qui compliquent les coopérations, c'est un fait. J'espère que toutes ces élections seront regroupées en mars 2020. Mais je ne suis pas dans la tête du président de la République.
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