Les Hauts de Rouen sont passés sous les feux des projecteurs récemment. Visite de Bernard Cazeneuve, nouveau campus de l'école des Beaux-Arts, reconstruction d'une crèche... Comment poursuivre dans cette voie de "déségrégation" du quartier ?
Le premier sujet sur les Hauts de Rouen, et qui est considéré comme un exemple au plan national, ce sont les Teor, qui met les Hauts de Rouen à 15 mns du centre-ville.
Ensuite, il y a eu toute l'amélioration faite depuis 2008. L'espace urbain a complètement changé. Il y a eu une part extrêmement importante de logement rénové, des logements neufs ont été construits. Il reste encore des choses à faire et nous allons solliciter l'Etat dans le plan national rénovation urbaine de deuxième génération qui va se mettre en place pour les six années qui viennent.
Chatelet-Lombardie reste un quartier où l'action prioritaire doit continuer. Il y a encore des logements à rénover et je voudrais que l'on construise davantage de maisons individuelles en accession à la propriété sur l'ensemble des Hauts de Rouen. Il faut développer la mixité sociale et nous pouvons la faire par les maisons individuelles en accession à la propriété. Pour moi, une ville se construit autour de l'urbanisme et du logement.
Plus généralement, sur le logement, nous avons renforcé notre capacité à avoir des logements familiaux pour accueillir des familles, insuffisantes à Rouen. Je me bats pour qu'il y ait des logements accessibles et en logements sociaux de grande taille dans le coeur de la ville.
Sur le logement toujours, la question de l'encadrement des loyers a été évoquée par les élus écologistes lors d'un récent conseil municipal. Y êtes-vous personnellement favorable ?
Le sujet n'est pas celui de l'encadrement des loyers mais du niveau des prix des loyers. Avant d'encadrer, il faut mesurer exactement ce qu'il en est. A l'occasion de ce débat, j'ai mesuré combien l'information sur le montant des loyers était insuffisante. La priorité absolue est de mieux connaître les montants de ces loyers. C'est là qu'il faut porter l'effort.
Sur le terrain de la sécurité, six vidéosurveillances ont été réinstallées dans les Hauts de Rouen. En centre-ville, une patrouille VTT a vu le jour. La sécurité, c'est prioritaire à Rouen ?
La sécurité est une exigence quotidienne qui mérite un suivi quotidien. Nous allons créer une brigade de police municipale la nuit, trois nuits par semaine pour répondre à un certain nombre de nuisances nocturnes. Elle entrera en fonction dans les semaines qui viennent.
Cela engendre une réorganisation des services qui est faisable : nous pouvons toujours mieux faire avec les moyens dont nous disposons. Il n'y a de toute façon pas de budget supplémentaire dans aucun domaine. Quand un pays a 2000 milliards de dette, nous devons optimiser l'ensemble des ressources. C'est valable pour tout le monde.
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