Il y a maintenant 7 mois que vous avez été réélu. Quels sont les grands sujets du moment ?
Ce qui prend beaucoup de temps dans cette période, c'est la question financière. Dans le cadre des économies faites par l'Etat, il y a un aspect important sur les collectivités locales qui suppose de notre part un certain nombre de réorganisations.
Deuxième aspect, nous avons décalé un certain nombre de projets pour des raisons notamment budgétaires que nous sommes en train de relancer.
Troisième point qui nous occupe particulièrement, la constitution de la Métropole qui induit des transferts de compétences et de personnels. Il y a des éléments d'organisation et de réorganisation aussi bien sur la ville que la Métropole et qui doit tenir compte des personnes, auxquelles nous sommes très attentifs.
Si je résume, ce sont vraiment les trois éléments importants à prendre en compte en ce moment : achever le mandat précédent, définir une stratégie financière et mettre en place la métropole dont je suis le premier vice-président. Cela prend beaucoup de temps.
La Chambre régionale des comptes a tenu son audience de rentrée et appelle les collectivités à mutualiser leurs services et à réduire leurs dépenses de fonctionnement. Où en êtes-vous sur ces sujets ?
Nous sommes dans le travail de mutualisation avec la Métropole. Nous avons décidé de mutualiser la direction d'urbanisme de la Ville et celle de la Métropole, deux directions d'un peu plus de 30 personnes chacune. Cette direction mutualisée travaille pour la ville et pour la Métropole. Désormais, lorsque l'on travaille sur l'urbanisme de la ville, nous travaillons avec des responsables qui ont en permanence une vision métropolitaine.
Cela a une importance sur les deux grands projets urbains portés par la Métropole et le premier vice-président que je suis : le pilotage du quartier Flaubert et du futur quartier de la Gare. Cela permet d'avoir une vision globale des écoquartiers Luciline, Flaubert et du futur quartier de la Gare et c'est la même direction qui porte ensemble ces trois grands projets qui vont se faire sur 20 ans.
Dans l'organisation de la Métropole, il y a un département qui s'appelle les politiques de proximité divisé en cinq directions. Pour Rouen, la direction de la proximité rouennaise à la Métropole, c'est la direction de l'espace public de la ville. Là aussi, on a mis ensemble la réflexion des compétences de la Métropole et des compétences de la ville et ce sont les mêmes personnels qui intègrent les deux. Nous essayons de rationaliser tout cela au mieux. Nous sommes engagés sur un mouvement de moyen terme qui est de rapprocher de plus en plus de services de la ville et de la Métropole, pour que la relation entre les deux soit des plus étroites.
Enfin, à l'échelle de ces mutualisations, il y a des économies à faire. La mutualisation peut par exemple permettre d'éviter des recrutements.
Vous évoquiez des sujets décalés pour raisons budgétaires. Quels sont-ils ?
Ce que nous avons décalé pour raisons budgétaires, ce sont l'aménagement des quais. Au départ, nous voulions les achever au mandat précédent, nous l'achèverons fin 2016-début 2017.
Nous avons aussi décalé des travaux dans la bibliothèque centrale François Villon qui a toute sa place dans le réseau bibliothèques de Rouen. Ces travaux très importants vont démarrer bientôt.
Nous avons enfin reporté la reconstruction d'une crèche dans les Hauts de Rouen qui devrait commencer en 2015.
Pratique : Retrouvez le meilleur de l'interview sur le journal Tendance Ouest, à consulter en ligne ou à retrouver dans toute l'agglomération. Demain, retrouvez le volet de l'interview consacré à la circulation à Rouen et son impact sur le commerce.
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