L'une pour outrage à personne dépositaire de l'autorité publique et l'autre pour troubles à la tranquillité d'autrui par agressions sonores. En avril, depuis son balcon, il avait menacé un adolescent de tuer sa mère, adjointe au maire. Puis en août, la Police était intervenue à son domicile pour tapage. A l'époque, les policiers avaient coupé le compteur électrique du prévenu, seul moyen pour faire cesser le vacarme.
29 plaintes
L'audience a permis de faire apparaître qu'en réalité, depuis plusieurs mois, ce sont 29 plaintes ou mains courantes pour troubles sonores nocturnes ou diurnes qui ont été portées par des voisins excédés. Sa voisine directe du dessous a en effet présenté des certificats médicaux de troubles du sommeil la menant à une asthénie. Son voisin de palier à lui, réussi à déménager au quatrième étage pour échapper au bruit et pouvoir enfin dormir. Un policier municipal a aussi témoigné à la barre de la gène occasionnée pour les voisins des autres immeubles. En effet, l'appartement du prévenu est situé sur une place et ses débordements affectent les habitants d'au moins trois immeubles avoisinants. Le prévenu, homme cultivé, ingénieur de profession, est victime d'une grave dépression suite à un accident du travail, explique-il. Il souffrirait même de bourritude, un néologisme expliquant qu'il sait son comportement anormal mais qu'il ne peut exprimer autrement son mal-être. Abdelkarim Ghzal a été condamné à ne plus revenir dans son immeuble. Dix mois fermes ont aussi été prononcés à son encontre. Une mise à l'épreuve de deux ans l'obligera en outre à verser 2 500 € de dommages et intérêts à l'ensemble des victimes.
29 plaintes
L'audience a permis de faire apparaître qu'en réalité, depuis plusieurs mois, ce sont 29 plaintes ou mains courantes pour troubles sonores nocturnes ou diurnes qui ont été portées par des voisins excédés. Sa voisine directe du dessous a en effet présenté des certificats médicaux de troubles du sommeil la menant à une asthénie. Son voisin de palier à lui, réussi à déménager au quatrième étage pour échapper au bruit et pouvoir enfin dormir. Un policier municipal a aussi témoigné à la barre de la gène occasionnée pour les voisins des autres immeubles. En effet, l'appartement du prévenu est situé sur une place et ses débordements affectent les habitants d'au moins trois immeubles avoisinants. Le prévenu, homme cultivé, ingénieur de profession, est victime d'une grave dépression suite à un accident du travail, explique-il. Il souffrirait même de bourritude, un néologisme expliquant qu'il sait son comportement anormal mais qu'il ne peut exprimer autrement son mal-être. Abdelkarim Ghzal a été condamné à ne plus revenir dans son immeuble. Dix mois fermes ont aussi été prononcés à son encontre. Une mise à l'épreuve de deux ans l'obligera en outre à verser 2 500 € de dommages et intérêts à l'ensemble des victimes.
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