- Que s'est-il passé depuis le départ du 18e Régiment de transmissions ?
L'Etat est toujours propriétaire. Nous avons signé avec lui une autorisation d'occupation temporaire du site à compter du 1er juillet. Nous assurons le gardiennage et l'entretien du site jusqu'au 31 décembre. Malheureusement, nous allons être obligés de poursuivre jusqu'au 31 mars. Nous profitons de cette période pour lancer des études de remise à niveau du site. Nous avons également besoin de connaître le degré de pollution pyrotechnique du sol.
- L'Etat est toujours propriétaire mais c'est l'agglomération qui paye ?
Absolument. Le contrat est un peu particulier. Au 31 décembre, nous aurons déboursé déjà 550 000 €. Sur cette somme, les services de la Préfecture du Calvados ont apporté 100 000 €. Et le Conseil Régional, 65 000 €. Le reste est à la charge de la communauté d'agglomération. C'est le prix à payer pour sauvegarder un patrimoine public.
- Pourtant, le montant symbolique d'un euro avait bien été évoqué pour acquérir ce bien ?
Derrière l'euro symbolique se cache deux choses : d'abord, la remise en état du site, qu'on estime à environ 12 millions d'euros ... Et puis ce gardiennage ...
- Quelles sont les ambitions de Caen la Mer pour cet ensemble de 60 hectares ?
Nous voulons recréer de l'emploi et rendre ce site particulièrement attractif et valorisant pour l'agglomération caennaise.
- Avez-vous déjà des projets pour sa reconversion ?
Nous envisageons un pôle éco-construction et éco-technologie pour lequel nous avons des perspectives en matière de retour d'emploi. Nous pensons à une extension de la zone aéroportuaire de Carpiquet puisque le site possède notamment deux hangars historiques. Nous avons aussi l'ambition de faire un pôle logistique culturel. Enfin, pourrait venir se greffer sur le site du quartier Koenig un centre pour sportifs de haut niveau.
- Pourquoi la sauvegarde et la remise en état de ce site sont-elles si importantes pour Caen la Mer ? L'Etat n'aurait-il pas pu se débrouiller seul ?
L'Etat souhaitait de toutes façons s'en dessaisir. Nous aurions connu les mêmes saccages que lorsque la SMN a fermé. Ces installations ont été construites et gérées avec l'argent public. Les collectivités ne pouvaient que se mobiliser.
L'Etat est toujours propriétaire. Nous avons signé avec lui une autorisation d'occupation temporaire du site à compter du 1er juillet. Nous assurons le gardiennage et l'entretien du site jusqu'au 31 décembre. Malheureusement, nous allons être obligés de poursuivre jusqu'au 31 mars. Nous profitons de cette période pour lancer des études de remise à niveau du site. Nous avons également besoin de connaître le degré de pollution pyrotechnique du sol.
- L'Etat est toujours propriétaire mais c'est l'agglomération qui paye ?
Absolument. Le contrat est un peu particulier. Au 31 décembre, nous aurons déboursé déjà 550 000 €. Sur cette somme, les services de la Préfecture du Calvados ont apporté 100 000 €. Et le Conseil Régional, 65 000 €. Le reste est à la charge de la communauté d'agglomération. C'est le prix à payer pour sauvegarder un patrimoine public.
- Pourtant, le montant symbolique d'un euro avait bien été évoqué pour acquérir ce bien ?
Derrière l'euro symbolique se cache deux choses : d'abord, la remise en état du site, qu'on estime à environ 12 millions d'euros ... Et puis ce gardiennage ...
- Quelles sont les ambitions de Caen la Mer pour cet ensemble de 60 hectares ?
Nous voulons recréer de l'emploi et rendre ce site particulièrement attractif et valorisant pour l'agglomération caennaise.
- Avez-vous déjà des projets pour sa reconversion ?
Nous envisageons un pôle éco-construction et éco-technologie pour lequel nous avons des perspectives en matière de retour d'emploi. Nous pensons à une extension de la zone aéroportuaire de Carpiquet puisque le site possède notamment deux hangars historiques. Nous avons aussi l'ambition de faire un pôle logistique culturel. Enfin, pourrait venir se greffer sur le site du quartier Koenig un centre pour sportifs de haut niveau.
- Pourquoi la sauvegarde et la remise en état de ce site sont-elles si importantes pour Caen la Mer ? L'Etat n'aurait-il pas pu se débrouiller seul ?
L'Etat souhaitait de toutes façons s'en dessaisir. Nous aurions connu les mêmes saccages que lorsque la SMN a fermé. Ces installations ont été construites et gérées avec l'argent public. Les collectivités ne pouvaient que se mobiliser.
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