Le président russe, Vladimir Poutine, s'est félicité mardi du niveau des relations économiques entre Moscou et Pékin, des "alliés naturels", alors que la Russie, engagée dans un bras de fer avec l'Occident en raison de la crise ukrainienne, tente de resserrer ses liens avec la Chine.
"Nous sommes des partenaires naturels, des alliés naturels, nous sommes des voisins", a déclaré M. Poutine, cité dans un communiqué officiel du Kremlin, lors d'une rencontre avec le Premier ministre chinois, Li Keqiang.
"Nous nous fixons des objectifs de grande ampleur, mais tout à fait réalisables, et cela sera sans aucun doute dans l'intérêt des citoyens de Chine et de Russie", a-t-il souligné.
"Je suis ravi que nos relations continuent à se développer, et à un très bon rythme", a ajouté le président russe.
Pour sa part, le Premier ministre chinois a loué un potentiel "inépuisable" pour la coopération entre la Russie, "le plus grand pays du monde par son territoire", et la Chine, "le pays le plus peuplé du monde".
"Nous observons une tendance croissante du développement de notre coopération dans tous les domaines", a indiqué Li Keqiang.
La Russie et la Chine ont signé lundi un accord intergouvernemental, indispensable pour les livraisons de gaz russe à Pékin, et une trentaine d'autres accords, notamment dans les domaines du pétrole, de la téléphonie mobile, de la construction de chemins de fer et d'automobiles, lors d'une rencontre entre Li Keqiang et son homologue russe, Dmitri Medvedev.
"Un grand nombre d'accords ont été signés. Mais ce n'est pas la quantité qui compte. Ce qui est important, c'est que cela fait avancer notre coopération réelle dans des domaines tout à fait différents: dans l'énergie comme dans les hautes technologies", a souligné Vladimir Poutine.
La signature d'un accord intergouvernemental lundi était une condition obligatoire pour l'entrée en vigueur d'un contrat conclu en mai entre Moscou et Pékin, après dix ans de difficiles négociations, sur les livraisons, pour la première fois, de gaz russe à la Chine.
Ce méga-contrat est estimé à 400 milliards de dollars sur 30 ans et prévoit des livraisons de 38 milliards de mètres cubes par an à partir de 2018, via le gazoduc "Force de Sibérie", dont la construction a été lancée début septembre en Iakoutie (Sibérie Orientale).
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