Dès 5h30 ce mardi 14 octobre, les militants CGT de DCNS se sont rassemblés devant les grilles de l'établissement afin d'empêcher les salariés de rejoindre leur poste de travail. Il s'agit de la deuxième action consécutive du syndicat après l'interruption du conseil de CUC, la veille.
Ce qui a déclenché cette nouvelle grève, c'est la suppression d'une prime d'environ 200 euros pour 200 ouvriers des bâtiment Legris et Laubeuf, en raison d'un changement d'organisation. "Le directeur a annoncé qu'à compter du 1er novembre, ils ne seraient plus en 2/8, en horaires décalés, mais en horaires normaux, car le plan de charge n'était plus suffisant pour cette fin d'année. Pourtant, ce rythme décalé avait été promis à l'embauche" expliquent les représentants syndicaux.
Peu d'embauches
Plus globalement, les salariés bloqués, qu'ils soient syndiqués ou non, évoquent une même inquiétude : "pourra-t-on sortir ces sous-marins ?". Certains dénoncent les jalons, ces objectifs fixés par la direction, qui nécessitent de respecter des délais de fabrication, jugés trop courts par certains salariés.
Autre point : l'embauche. "Sur la centaine d'alternants que nous formons chaque année, seuls 20% sont conservés à l'issue de leur trois ans de formation"commente un salarié. A l'autre bout de la chaîne, les retraités, qui ne sont pas remplacés. "Cela entraîne une perte de compétences", selon la CGT.
Le syndicat a prévu de bloquer le site toute la journée.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.