C'est grâce à des cartes à gratter en suivant les indications apparaissant à l'écran que le public de l'Omnia pourra vivre une expérience unique sur son siège de cinéma et pénétrer davantage dans cette histoire farfelue imaginée par le réalisateur et scénariste passé maître dans l'art du bizarre.
Sixième long métrage de John Waters, Polyester est un des premiers films en odorama de l'histoire du cinéma, et cette expérience permet d'humer des effluves parfois extrêmes. Certes certaines odeurs sont agréables comme celles des fleurs ou de la pizza, mais comme le réalisateur l'a souhaité d'autres odeurs chatouillent l'organe olfactif au gré des addictions des personnages.
Dans ce film, John Waters décrit le quotidien d'une famille moyenne aux moeurs décadentes : la mère Francine incarnée par son égérie le travesti Divine est alcoolique, le père est gérant d'un cinéma porno, le fils est un fétichiste des pieds et la fille est nymphomane. On l'aura compris, avec une telle galerie de personnages tous plus dépravés les uns que les autres, le rire est au rendez-vous. Auteur de Cry baby, grâce auquel on doit le succès cinématographique de Johny Depp, et de la comédie Hairspray, ce cinéaste se joue des clichés et s'amuse à pervertir le modèle familial américain.
Après le subversif Female Trouble ou Divine avait déjà un rôle marquant, c'est grâce à Polyester que John Waters et Divine entrent à tout jamais dans l'histoire du cinéma. Loin d'être en odeur de sainteté, John Waters avait cependant eu du flair en imaginant cet odorama.
Pratique. Samedi 18 octobre à 21h30. Cinéma l'omnia à Rouen. Tarifs 4/5€ Tél. 02 35 07 82 70
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