45 minutes après le début du conseil de communauté urbaine, ce lundi 13 octobre, une soixantaine de salariés de DCNS Cherbourg, à l'appel de la CGT, s'est invitée dans l'hémicycle.
"Réagissez !" a adressé l'un des syndicalistes à l'attention des élus, tandis que Laurent Hébert, porte-parole du syndicat, a détaillé les raisons de cette visite improvisée. "Nous venons vous interpeller une nouvelle fois sur la situation de l'emploi et du plan de charge sur le site cherbourgeois de DCNS". Le syndicat s'inquiète particulièrement pour l'avenir de la production, estimant que, de 1400 en 2004, les ouvriers ne sont plus que 700 en 2014 :
Laurent Hébert
Une situation due notamment au recours à la sous-traitance, mais aussi au non-remplacement des départs à la retraite, ce qui entraîne selon la CGT "de graves pertes de compétences et de maîtrise".
Autre revendication, une prime de 200 euros "garantie à l'embauche" pour les personnels de l'atelier Legris, que la direction aurait pourtant annulée. "Notre direction a entamé un bras de fer sur ce sujet. Elle en profite pour faire du chantage à la réorganisation industrielle" précise Laurent Hébert.
DCNS bloqué ce mardi
"DCNS étant détenu à majorité (63%) par l'Etat, les élus locaux ont une vraie responsabilité. Il y a un décalage entre le discours du gouvernement et les actes de notre direction". La CGT demande une table ronde entre syndicats/politiques et direction.
Ce mardi 14 octobre, le syndicat va tenter de bloquer le site de DCNS Cherbourg, dès 5h30.
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