Le frère et la soeur de Jules Bianchi ont rejoint vendredi leurs parents au chevet du jeune pilote français, toujours entre la vie et la mort à l'hôpital de Yokkaichi après son accident au Grand Prix du Japon de Formule 1.
Tom et Mélanie, qui avaient atterri jeudi soir à Osaka, sont arrivés vers 09H00 heure locale (minuit heure GMT) dans cet établissement de la préfecture de Mie, accompagnés de Philippe et Christine Bianchi.
Visage fermé et lunettes noires, ils n'ont pas dit un mot aux quelques journalistes encore présents cinq jours après le drame.
Le meilleur ami du coureur, Lorenz Leclerc, a également fait le déplacement dans l'archipel.
Aucune nouvelle n'a filtré sur l'état de santé de Jules Bianchi, 25 ans, depuis le communiqué diffusé mardi soir par la famille via l'écurie de Formule 1 Marussia.
Selon ces informations, le coureur, dont la voiture s'est encastrée dimanche au 42e tour de piste sous un engin de levage intervenu pour dégager un autre véhicule, souffre d'une "lésion axonale diffuse", une forme sévère de traumatisme cérébral.
Il "est dans un état critique mais stationnaire", avec à ses côtés le professeur Gérard Saillant, chirurgien français renommé et spécialiste du sport de haut niveau, et le neurochirurgien italien Alessandro Frati, dépêché sur place à la demande de l'écurie Ferrari.
Jean Todt, président de la Fédération internationale de l'automobile (FIA), a lancé une enquête "sur les circonstances précises qui ont conduit" à cet effroyable accident, d'après les images vidéo amateur, alors que de nombreuses questions se posent.
Pourquoi le départ de la course n'a-t-il pas été avancé, pour éviter les fortes pluies du typhon Phanfone ? Pourquoi la course n'a-t-elle pas été interrompue plus tôt devant les conditions de course devenues dangereuses ? Pourquoi la +safety car+ n'est pas entrée en piste pour faire ralentir les concurrents encore en course?
Au premier Grand Prix de Russie à Sotchi, le drame était dans toutes les têtes. Dès vendredi, pour les premiers essais libres, ses collègues porteront un badge "tous avec Jules".
Des voix se sont par ailleurs élevées pour appeler à plus de sécurité, comme chez l'écurie Williams, où Claire Williams, fille du fondateur de l'équipe qu'elle dirige désormais, a évoqué la possibilité de cockpits fermés. Une idée approuvée par le double champion du monde espagnol Fernando Alonso et le Brésilien Felipe Massa, qui a frôlé la mort lorsqu'un débris a traversé sa visière en Hongrie en 2009.
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