Si l'agglomération rouennaise ne compte "que" deux clubs professionnels - le RHE 76 en hockey et le SPO Rouen en basket - elle compte une myriade de clubs amateurs de très haut niveau, de l'US Quevilly au club de base-ball en passant par le Stade Rouennais ou l'ALCM volley-ball.
D'un côté, le barreau de Rouen, à l'initiative de ces assises, évoque la "dictature financière sur le football". D'un autre côté, le secrétaire d'Etat aux Sports Thierry Braillard appelle de ses voeux une Direction Nationale de Contrôle et de Gestion (chargée de contrôler financièrement les clubs de football professionnels) plus exigeante encore, le fair-play financier étant selon lui la condition sine qua none de l'équité sportive.
Du sport ou du financier ?
A Rouen, la relation entre fair-play financier et équité sportive reste discutable. Les victoires acquises sur le terrain sont bien souvent contestées par les instances. Il n'y a qu'à voir l'ALCM Volley-Ball, promu brillamment la saison dernière en Ligue A et finalement rétrogradé en quatrième division pour raisons financières.
Le Stade Rouennais, en rugby, peut également voir rouge. Auteur d'une excellente saison l'année dernière en Fédérale 2, le club aurait pu monter à la suite d'un désistement. Cette fois-ci, c'est la direction elle-même qui, par peur de ne pouvoir répondre aux attentes financières des instances, a préféré décliner. La réalité sportive n'est donc plus celle des terrains. Plusieurs de ces clubs se disent parfois étouffés par les exigences financières des différentes ligues.
Plus de logique sportive ?
A l'opposé, voici le SPO Rouen, club professionnel. L'année dernière, le club a réalisé une piteuse saison en Pro B, ne se maintenant qu'à deux journées de la fin du championnat. Et pourtant, on retrouve cette année le club en Pro A... Par quel tour de magie ? Une wild-card attribuée à un club bénéficiant d'assises financières et administratives solides mais dont les résultats sportifs n'auraient peut-être pas dû garantir cette montée surprise.
Alors doit-on parler de "dictature financière" ou de "fair-play financier" quand la réalité du terrain est à ce point contestée ?
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