Le dernier week-end de septembre, les 216 candidats ayant obtenu leur permis de chasse cette année, ont rejoint pour la première fois leurs 16 500 autres collègues calvadosiens. “Nous perdons 2% de licenciés chaque année, mais le nombre de candidats à l’obtention du permis est en hausse, autour de 300 en 2014”, constate Benoît Démoulins, directeur de la fédération des chasseurs du Calvados.
Jusqu’au 28 février prochain, la chasse restera ouverte, “mais pas pour toutes les bêtes puisqu’il nous faut rester vigilants quant à la taille des populations de gibiers.” C’est bien là tout le travail de la fédération qui, composée de 11 salariés, s’assure du meilleur équilibre environnemental pour les animaux. Une opération pour développer les populations de faisan est par exemple en cours. “Les chasseurs d’aujourd’hui sont passionnés de nature et ont bien conscience que toutes les conditions doivent être favorisées pour la préservation des espèces.”
Les perdrix et les lièvres ont vu leur population décroître ces dernières années, à l’inverse des sangliers. Depuis 1995, l’urbanisation a grignoté 10 000 hectares de surface agricole utile dans le Calvados, soit autant de terrain de chasse en moins.
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