Et quelle formation ! Pendant 48h, ils ont eu face à eux des comédiens amateurs, jouant le rôle de parents de patients fictifs. “Les internes annonçaient une mauvaise nouvelle selon un scénario écrit par le service de néonatalogie”, explique le Dr Anne Bellot. De leur côté, les acteurs interprétaient eux tour à tour la colère, voire la violence, l’incompréhension ou encore le déni. Sous l’oeil attentif du médecin et d’une psychologue.
Créer un vécu
La scène passée, place à l’analyse détaillée des réactions des internes. Pour pouvoir faire au mieux lorsqu’ils auront, en vrai cette fois, à annoncer un diagnostic sévère ou des séquelles irréversibles. “La simulation permet de mettre en situation les professionnels. Ce type d’enseignement fixe beaucoup mieux les choses. Cela crée un vécu. Attention, il ne se substitue en revanche pas à l’enseignement théorique”, conclut le Dr Anne Bellot.
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