Diane, sa mère qui l’élève seule, le reprend avec elle. Mais elle a du mal, tant il est violent et agressif, surtout en insultes incontrôlées. À la suite de son licenciement, Diane a une violente dispute avec Steve. De sa fenêtre, Kyla, leur voisine, voit tout, et elle aide Steve, légèrement blessé, à se remettre de cette dispute. Peu à peu, la jeune femme, qui est devenue presque muette à la suite d’un traumatisme, va aider, par sa douce présence, la mère et le fils.
Son 1er film, tourné lorsqu’il avait 19 ans, s’appelait “J’ai tué ma mère” (2009). Le surdoué Xavier Dolan, 25 ans aujourd’hui, a mûri, puisque cette œuvre étrange et dérangeante est une véritable ode à l’amour maternel, celui qui, envers et contre tout, persiste et tente patiemment de surmonter toutes les difficultés d’un enfant perturbé et malade.
En choisissant un format carré orginal (le 1 : 1), le cinéaste concentre l’attention des spectateurs sur le visage de ses trois personnages, afin que rien ne vienne troubler leurs échanges. Il plonge le spectateur dans une œuvre forte, dense et bouleversante. Ou comment trois êtres malmenés par la vie et la maladie réussissent à se mettre d’aplomb, tant bien que mal.
On sort bousculé de ce film profondément humain, qui montre que rien, dans la vie, n’est jamais perdu. Et même si le langage est souvent ordurier (syndrome de la Tourette oblige !), ce film hante encore longtemps l’âme des spectateurs.
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