Or, Frédéric Sanchez, président de la Métropole Rouen Normandie a annoncé mi-septembre, lors de la présentation des enjeux de la Métropole au 1er janvier, que la délégation de service public ne sera pas relancée.
Plusieurs solutions
En début d’année, Frédéric Sanchez avait annoncé la constitution d’un groupe de travail devant examiner trois scénarii. “Le maintien de l’exploitation, la mise en place d’un dispositif d’aérodrome ou la fermeture”. Déjà, un scénario est écarté. La mise en place d’un aérodrome s’avère trop coûteux. “Cela coûterait plus cher à la Métropole que de continuer à gérer l’aéroport car nous perdrions les aides de l’État”, justifie le président de la Métropole.
Deux issues restent donc possibles : le maintien de l’exploitation - qui coûte 1 million d’euros par an et 6 millions d’euros d’investissement - ou sa fermeture. “Mon souhait est de délier les mains de la Métropole, afin de pouvoir décider, en 2015, de l’avenir”. Et si la décision d’une fermeture est loin d’être actée, Frédéric Sanchez voit juste. “Le maintien de cette structure coûte cher à la Métropole alors qu’il s’agit d’une des plus petites activités aéroportuaires de France”.
Rouen étant entourée de quatre grands aéroports, des liaisons efficaces pourraient être mises en place afin d’acheminer les voyageurs vers ces derniers, notamment ceux de Deauville et Beauvais. “Si la décision de fermeture est prise, nous étudierons la reconversion du site. Il ne sera pas question de laisser 230 ha en friche”. Pour le moment, aucune piste n’est privilégiée. Verdict en 2015.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.