Elle rassemble les 193 pays qui ont ratifié en 1992 la convention de Rio sur la diversité biologique, qui proclamait : 'le monde ne peut se permettre de laisser disparaître les richesses naturelles”. Mais qui n'a eu aucun effet. Pas plus, dix ans plus tard, que l'engagement 'd'enrayer la perte de biodiversité à l'horizon 2010”...
L'érosion de la biodiversité a en effet des causes lourdes, liées aux méthodes d'exploitation agro-industrielle de la planète. Méthodes qui ne sont pas près de changer, si l'on en juge par la diffusion des OGM dans l'agriculture... Nous sommes en train de détruire la vie sur Terre, a diagnostiqué Achim Steiner, directeur du Programme des Nations unies pour l'environnement, en ouvrant la conférence. Selon lui, les ressources naturelles disparaissent à un rythme sans précédent depuis l'extinction des dinosaures il y a 65 millions d'années. Le ministre japonais de l'Environnement, Ryu Matsumoto, a déclaré : Nous nous approchons du point de non-retour pour ce qui est de la biodiversité. Si des mesures ne sont pas prises, ce point de non-retour pourrait être atteint d'ici à dix ans. Ce tocsin n'empêche pas les organisateurs de la conférence de tenir des propos volontaristes. Nous allons établir pourquoi nous avons échoué, et surtout fixer de nouveaux objectifs pour 2020 de manière plus stratégique, expliquent-ils aux médias : Si l'ONU constate qu'en 2008, les atteintes aux écosystèmes ont représenté 6 600 milliards de dollars, la biodiversité est aussi source de richesses et de revenus. Le second thème essentiel de la conférence sera ainsi de proposer une meilleure collaboration et un meilleur partage entre les entreprises pharmaceutiques ou agro-alimentaires occidentales et les pays du sud, détenteurs d'une grande partie de ces précieuses mais fragiles ressources. L'idée de la conférence consiste à essayer d'inclure le souci de la biodiversité dans les systèmes d'intérêts économiques : donner une juste valeur aux bénéfices tirés des forêts, des barrières de corail et des océans qui sous-tendent l'activité humaine.
Selon une étude publiée en octobre par l'ONU, les dégâts causés à l'environnement par l'activité humaine en 2008 ont représenté 6 600 milliards de dollars, soit 11 % du PIB mondial.
L'érosion de la biodiversité a en effet des causes lourdes, liées aux méthodes d'exploitation agro-industrielle de la planète. Méthodes qui ne sont pas près de changer, si l'on en juge par la diffusion des OGM dans l'agriculture... Nous sommes en train de détruire la vie sur Terre, a diagnostiqué Achim Steiner, directeur du Programme des Nations unies pour l'environnement, en ouvrant la conférence. Selon lui, les ressources naturelles disparaissent à un rythme sans précédent depuis l'extinction des dinosaures il y a 65 millions d'années. Le ministre japonais de l'Environnement, Ryu Matsumoto, a déclaré : Nous nous approchons du point de non-retour pour ce qui est de la biodiversité. Si des mesures ne sont pas prises, ce point de non-retour pourrait être atteint d'ici à dix ans. Ce tocsin n'empêche pas les organisateurs de la conférence de tenir des propos volontaristes. Nous allons établir pourquoi nous avons échoué, et surtout fixer de nouveaux objectifs pour 2020 de manière plus stratégique, expliquent-ils aux médias : Si l'ONU constate qu'en 2008, les atteintes aux écosystèmes ont représenté 6 600 milliards de dollars, la biodiversité est aussi source de richesses et de revenus. Le second thème essentiel de la conférence sera ainsi de proposer une meilleure collaboration et un meilleur partage entre les entreprises pharmaceutiques ou agro-alimentaires occidentales et les pays du sud, détenteurs d'une grande partie de ces précieuses mais fragiles ressources. L'idée de la conférence consiste à essayer d'inclure le souci de la biodiversité dans les systèmes d'intérêts économiques : donner une juste valeur aux bénéfices tirés des forêts, des barrières de corail et des océans qui sous-tendent l'activité humaine.
Selon une étude publiée en octobre par l'ONU, les dégâts causés à l'environnement par l'activité humaine en 2008 ont représenté 6 600 milliards de dollars, soit 11 % du PIB mondial.
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