Au début de la semaine, les syndicats commençaient à bloquer le pays. Onze des douze raffineries de l'Hexagone étaient à l'arrêt. La CGT des transporteurs complétait le dispositif en coupant les grands axes routiers : barrages filtrants, opérations escargot, blocage de sites...
L'objectif était de dramatiser jusqu'au paroxysme le climat de la nouvelle journée nationale du 19 octobre. Selon les syndicats et le PS, le conflit n'était pas le fait des blocages de raffineries ni des barrages routiers, mais celui du gouvernement coupable de laisser le Parlement débattre d'une loi dont la gauche ne veut pas. Tant que le gouvernement ne bougera pas, on ne bougera pas, tranchait lundi un responsable CGT du secteur des raffineries. La CFDT Transports annonçait pour sa part des actions contre une demi-douzaine de dépôts et sites pétroliers supplémentaires.
Surenchère du PS
Pendant ce temps, les automobilistes se bousculaient dans les stations service, accélérant ainsi la pénurie et mettant en rupture, ou en difficulté, des centaines de stations de la grande distribution (60% du marché). La France a commencé à puiser dans ses stocks industriels pour pallier les problèmes d'approvisionnement, constatait l'Agence internationale de l'énergie. Précisant : Les stocks industriels couvrent 30 jours de consommation et s'ajoutent aux stocks stratégiques, qui représentent plus de 90 jours de besoins.
Martine Aubry, Ségolène Royal et François Hollande surenchérissaient. Puisque l'action syndicale se radicalise, le projet de réforme doit être abandonné, affirmaient-ils tous les trois.
Face à cette tension programmée, le gouvernement se déclarait décidé à empêcher une paralysie du pays. Il n'y aura aucun blocage, affirmait le ministre de l'Industrie, Christian Estrosi. Pas de blocage pour les entreprises, pas de blocage pour les transports, pas de blocage pour les usagers de la route !
Le Sénat devait en principe voter la réforme mercredi. Mais, lundi matin, les médias répétaient que ce vote n'allait pas pouvoir se tenir à la date prévue. Ce que niait le porte-parole du gouvernement, Luc Chatel. Nous verrons, les débats avancent, il n'y a pas de précipitation.
François Fillon assurait : La réforme des retraites ira à son terme au Sénat et sera votée.
Oui, mais quand ? Lundi à la mi-journée, 532 amendements, sur le millier déposés, et quinze articles sur la trentaine que compte le projet de loi, restaient à examiner. Craignant de voir la violence monter dans le pays et les débats s'enliser au Sénat, Nicolas Sarkozy a réuni lundi matin à l'Elysée une conférence de crise avec Fillon et plusieurs ministres, avant de se rendre à Deauville pour une rencontre de deux jours avec le président russe et la chancelière allemande.
L'objectif était de dramatiser jusqu'au paroxysme le climat de la nouvelle journée nationale du 19 octobre. Selon les syndicats et le PS, le conflit n'était pas le fait des blocages de raffineries ni des barrages routiers, mais celui du gouvernement coupable de laisser le Parlement débattre d'une loi dont la gauche ne veut pas. Tant que le gouvernement ne bougera pas, on ne bougera pas, tranchait lundi un responsable CGT du secteur des raffineries. La CFDT Transports annonçait pour sa part des actions contre une demi-douzaine de dépôts et sites pétroliers supplémentaires.
Surenchère du PS
Pendant ce temps, les automobilistes se bousculaient dans les stations service, accélérant ainsi la pénurie et mettant en rupture, ou en difficulté, des centaines de stations de la grande distribution (60% du marché). La France a commencé à puiser dans ses stocks industriels pour pallier les problèmes d'approvisionnement, constatait l'Agence internationale de l'énergie. Précisant : Les stocks industriels couvrent 30 jours de consommation et s'ajoutent aux stocks stratégiques, qui représentent plus de 90 jours de besoins.
Martine Aubry, Ségolène Royal et François Hollande surenchérissaient. Puisque l'action syndicale se radicalise, le projet de réforme doit être abandonné, affirmaient-ils tous les trois.
Face à cette tension programmée, le gouvernement se déclarait décidé à empêcher une paralysie du pays. Il n'y aura aucun blocage, affirmait le ministre de l'Industrie, Christian Estrosi. Pas de blocage pour les entreprises, pas de blocage pour les transports, pas de blocage pour les usagers de la route !
Le Sénat devait en principe voter la réforme mercredi. Mais, lundi matin, les médias répétaient que ce vote n'allait pas pouvoir se tenir à la date prévue. Ce que niait le porte-parole du gouvernement, Luc Chatel. Nous verrons, les débats avancent, il n'y a pas de précipitation.
François Fillon assurait : La réforme des retraites ira à son terme au Sénat et sera votée.
Oui, mais quand ? Lundi à la mi-journée, 532 amendements, sur le millier déposés, et quinze articles sur la trentaine que compte le projet de loi, restaient à examiner. Craignant de voir la violence monter dans le pays et les débats s'enliser au Sénat, Nicolas Sarkozy a réuni lundi matin à l'Elysée une conférence de crise avec Fillon et plusieurs ministres, avant de se rendre à Deauville pour une rencontre de deux jours avec le président russe et la chancelière allemande.
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