« Nous empêcherons qu'il soir envoyé à la mort, et refusons que cet enfant soit à la rue » : un nouveau rassemblement a eu lieu ce jeudi soir devant la préfecture de l'Orne, pour le troisième jeudi consécutif, en soutien à Sénii, un jeune Nigérien qui a fuit la guerre dans son pays.
A la mort de sa mère, dans un contexte de polygamie, il a du fuir son village à pieds. Son périple lui a fait traverser le Sahara, puis la Méditérannée en Zodiac, avant d'arriver en Espagne, puis en France, et finalement à Alençon. Christine Coulon, du Réseau Education sans Frontière, et Ghislaine Lefèbvre, de la Cimade :
Troisième rassemblement de soutien à un jeune nigérien à Alençon
Le jeune nigérian est entré en France sans titre de séjour, il est arrivé à Alençon en mars dernier.
Les associations qui le défendent le présentent comme un mineur isolé. Mais cinq examens mandatés par la justice, dont deux expertises osseuses, lui donnent 22 ans d'âge. Donc, selon la loi, ce majeur doit être expulsé, car sans papier. Pourtant, les associations expliquent qu'il à produit un extrait de naissance.
Cette action de soutien au jeune nigérien est parrainée par Monseigneur Gaillot. Le jeune Nigérien a déposé un recours contre son expulsion devant le tribunal administratif mais il a été débouté. Un appel est en cours, mais il n'est pas suspensif.
Les associations alençonnaises viennent d’obtenir un rendez-vous en Préfecture de l'Orne. Ce sera le 8 octobre prochain.
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