Ancien élu au début des années 2000 à Rouen, Eric Cesari était devenu le directeur général de l'UMP à l'initiative de Nicolas Sarkozy dont il était considéré comme l'oeil au sein du parti politique. Il a été placé en garde à vue ce matin après des dénonciations de Jérôme Lavrilleux. Il est accusé par ce dernier d'avoir participé à une réunion préparant le système des fausses factures.
La justice le soupçonne d'avoir participé au maquillage des comptes de campagne de l'UMP lors de la présidentielle de 2012. Des dépenses supplémentaires avaient été mises sur le compte du parti au lieu des comptes de campagne, pour ne pas dépasser le plafond de 22,5 millions d'euros.
Le désormais francilien âgé de 55 ans - maire-adjoint de Courbevoie - était déjà dans l'oeil du cyclone : François Fillon et Alain Juppé avaient déjà demandé son départ de la direction générale de l'UMP en juin dernier. Son départ avait été rendu effectif le 15 juin dernier. Il se retrouve désormais au coeur d'une information judiciaire où abus de confiance, tentative d'escroquerie et faux et usage de faux se mêlent.
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