Ce désormais ancien salarié du Melville, qui souhaite garder son anonymat, salue une "très bonne nouvelle. Le cinéma ferme définitivement, nous attendions cette liquidation", reportée après l'audience du 23 septembre dernier. Pour justifier ce soulagement, il invoque une situation "insupportable. Je suis en arrêt depuis une semaine, cette situation me rendait malade". "Nous n'étions plus payé depuis le 28 juillet dernier, nous avions un patron fantôme (le controversé Galeshka Moravioff) qui ne nous donnait aucune nouvelle, qui faisait le mort."
Quel avenir pour le site ?
Problème : si la décision du tribunal permet aux six salariés de toucher leur salaire sur les 45 derniers jours, les salariés ne sont plus payés depuis maintenant deux mois. Cela signifie qu'ils ne toucheront pas les heures travaillées à perte pendant 15 jours.
Cela fait déjà plusieurs années que Le Melville se trouvait dans la tourmente, entre salariés non payés, label Art et essai menacé et dirigeant contesté. Reste maintenant pour les salariés à retrouver un emploi et pour le lieu à trouver une nouvelle vocation.
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