“Le cirque dans notre pays, c’est une belle promesse d’emploi”, explique Cristina Boscanean, 25 ans, en charge de la caisse les jours de spectacles chez Pinder. “C’est souvent le réseau familial qui fonctionne. Dans mon cas, c’est mon cousin qui m’a parlé d’une possibilité de venir ici.”
“Les Français ? Les prud’hommes assurés”
Comme Cristina, ils sont nombreux à vanter “un métier qui leur fait voir du paysage”. “On a certes pas beaucoup de temps entre le montage du cirque, les répétitions et les shows, mais on n’hésite pas à sortir de notre petit monde pour explorer les villes et villages qu’on traverse”, confirme Oleg, ukrainien et voltigeur. C’est d’ailleurs sur la piste que se trouve le plus grand nombre de nationalités : allemande, brésilienne, cubaine, espagnole, italienne, française, lettone, portugaise et donc ukrainienne.
Paradoxalement, les Français sont assez peu nombreux. “Je vais vous dire la vérité : un Français au cirque, c’est les prud’hommes assurés !, explique Frédéric Edelstein, directeur chez Pinder. “S’il y a 20 ans mon père n’avait pas trouvé la solution pour faire venir légalement des gens de l’Est pour conduire les camions, monter le chapiteau ou encore s’occuper des animaux, aujourd’hui, nous n’existerions plus !” Il est vrai que tous ont en commun, de tout donner pour leur passion.
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