Frédéric Edelstein et sa troupe poseront en revanche leur chapiteau du coté du Parc des expositions du 21 au 26 octobre.
Mais la foire offre bel et bien un plongeon dans le passé. Il faut remonter à 1854 pour retrouver trace des deux frères Pinder, George et William, qui cette année-là créent le cirque Britania, du nom du navire dont les voiles servent à la construction du chapiteau. En 1904, arrivé en France, le cirque est rebaptisé Pinder. Depuis cette date, la caravane commence toujours sa tournée à Tours pour la terminer à Paris, à l’occasion du cirque d’hiver.
Un spectacle éternel
Aujourd’hui, Pinder est devenu la propriété de Gilbert Edelstein, qui le rachète en 1983, au bord de la faillite, à l’un de ses collaborateurs, Jean Richard, qui en avait fait l’acquisition en 1971. “Pour faire tourner une telle structure, il nous faut générer 30 000 € de recettes par jour”, soutient son fils Frédéric, dresseur de fauves qui tient le haut de l’affiche avec ses 12 lions blancs. Le prix des places ne suffit donc pas. Les objets dérivés et autres friandises ont leur rôle à jouer dans l’équilibre budgétaire. “Nous vendons autant de places qu’il y a 30 ans, mais le problème c’est que leur prix est moins élevé à cause de la concurrence croissante et des ventes sur internet qui tirent les tarifs vers le bas”, soutient Claude Vonner, directeur adjoint.
En un peu plus d’un siècle et demi, le cirque n’a eu de cesse d’évoluer. “Dans les années 70, Pinder comptait encore plusieurs cirques et lors de mon arrivée en 1982, nous avions fait 291 villes en douze mois, contre un peu plus de 150 aujourd’hui”, se remémore Jean-Paul Boudaille, responsable de concession. “Mais tant qu’il y aura des enfants, petits et grands, le cirque sera toujours là.”
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