"Canapé en cuir à 110 ¤". "A vendre, table à manger avec rallonge, 90 euros". De telles offres ne peuvent pas laisser de marbre. Ces meubles sont disponibles pour une seconde vie et font le bonheur des adeptes de la récupération. A Tailleville, à 15 km au nord de Caen, la communauté Emmaüs reçoit tous les jours des dizaines de meubles dont les propriétaires souhaitent se séparer. "S'ils sont en bon état, ils sont directement placés en salle de vente", explique Nathalie Lepesqueur, codirectrice d'Emmaüs dans le Calvados. Et si ce n'est pas le cas, le meuble fait une halte par l'atelier de menuiserie afin de bénéficier d'une cure de jouvence.
Si le rétro et le kitch sont à la mode, moyennant un coup de peinture ou l'acquisition d'un ou deux stickers pour personnaliser le meuble, et si les petits prix font le bonheur des disciples des années 30 ou 60, ils attirent encore davantage ceux dont le budget est limité.
"Nous voyons beaucoup d'étudiants. Nous observons aussi une recrudescence de gens dans le besoin", souligne Marguerite Sawadogo, d'Emmaüs.
A Caen, les dépôts-ventes et la Chiffo, atelier d'insertion géré par l'association Itinéraires, proposent eux aussi des meubles d'occasion à la revente. "Nous sommes très impliqués dans une démarche de récupération, de lutte contre le gâchis et de respect de l'environnement", souligne Marie-Christine Galinou, sa présidente. "L'ouverture ce mois-ci d'un espace mobilier après celui des vêtements a donc été naturelle".
Sus aux encombrants
Grâce à une convention avec la Chambre régionale de l'ameublement, la Chiffo récupère dorénavant les meubles de clients désireux de s'en débarrasser pour en acheter de nouveaux auprès de 200 enseignes fédérées.
L'agglomération caennaise fait également l'objet depuis plusieurs années d'une vraie "chasse aux encombrants". Lorsqu'une collecte est annoncée, c'est la ruée dans les rues des villes pour dénicher un buffet, un fauteuil, des chaises sans débourser un sou ! Et la "ressource" est devenue considérable. "En 2009, 4 840 tonnes d'encombrants ont été collectées", précise Laurent Truchy, directeur du service développement durable à la communauté Caen la mer. Le soir, dès 19 heures, certains quartiers se transforment régulièrement en véritable vide-grenier à coeur ouvert et une valse incessante de chineurs se met en mouvement. Au grand dam des services de ramassage : lorsque la "vraie" collecte démarre le lendemain à 6h30, ils doivent souvent faire face à un désordre inqualifiable. "Certains exploseront un lavabo pour seulement récupérer un robinet", déplore Jean-Luc Romain, responsable de la collecte des déchets ménagers à Hérouville.
Ce marché de l'occasion subira-t-il un revers avec l'implantation dans l'agglomération du géant suédois du meuble en kit Ikéa ? Réponse dans un an.
Si le rétro et le kitch sont à la mode, moyennant un coup de peinture ou l'acquisition d'un ou deux stickers pour personnaliser le meuble, et si les petits prix font le bonheur des disciples des années 30 ou 60, ils attirent encore davantage ceux dont le budget est limité.
"Nous voyons beaucoup d'étudiants. Nous observons aussi une recrudescence de gens dans le besoin", souligne Marguerite Sawadogo, d'Emmaüs.
A Caen, les dépôts-ventes et la Chiffo, atelier d'insertion géré par l'association Itinéraires, proposent eux aussi des meubles d'occasion à la revente. "Nous sommes très impliqués dans une démarche de récupération, de lutte contre le gâchis et de respect de l'environnement", souligne Marie-Christine Galinou, sa présidente. "L'ouverture ce mois-ci d'un espace mobilier après celui des vêtements a donc été naturelle".
Sus aux encombrants
Grâce à une convention avec la Chambre régionale de l'ameublement, la Chiffo récupère dorénavant les meubles de clients désireux de s'en débarrasser pour en acheter de nouveaux auprès de 200 enseignes fédérées.
L'agglomération caennaise fait également l'objet depuis plusieurs années d'une vraie "chasse aux encombrants". Lorsqu'une collecte est annoncée, c'est la ruée dans les rues des villes pour dénicher un buffet, un fauteuil, des chaises sans débourser un sou ! Et la "ressource" est devenue considérable. "En 2009, 4 840 tonnes d'encombrants ont été collectées", précise Laurent Truchy, directeur du service développement durable à la communauté Caen la mer. Le soir, dès 19 heures, certains quartiers se transforment régulièrement en véritable vide-grenier à coeur ouvert et une valse incessante de chineurs se met en mouvement. Au grand dam des services de ramassage : lorsque la "vraie" collecte démarre le lendemain à 6h30, ils doivent souvent faire face à un désordre inqualifiable. "Certains exploseront un lavabo pour seulement récupérer un robinet", déplore Jean-Luc Romain, responsable de la collecte des déchets ménagers à Hérouville.
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