Elle y revient vers 20h30. Lorsqu'il rentre à son tour, vers 22 heures, il envoie toutes ses affaires par la fenêtre, la moleste pour qu'elle re-franchisse la porte, la traîne par les cheveux, et lui assène "la prochaine fois que tu reviens, je t'égorge".
En état de choc, elle passe la nuit au CHU avant de porter plainte. En garde à vue, le mari nie les faits.
Lundi 22 septembre, ce dernier répondait de violences et menaces de mort devant le tribunal correctionnel. Sa femme a néanmoins depuis retiré sa plainte. "C'est à cause de ma belle-mère", explique-t-elle. "A chaque fois qu'elle vient, elle lui dit de me chasser". La présidente l'interrompt : "Votre mari n'est plus un petit garçon, il n'est pas obligé d'obéir à sa mère" ! Elle rappelle aussi q'une main courante a déjà été déposée le 29 juin dernier à l'encontre du prévenu et que les voisins signalent de nombreuses "scènes de ménage".
Le mari a finalement été condamné à six mois de prison assortis d'une mise à l'épreuve de deux ans. La présidente lui enjoint de suivre strictement des soins psychologiques. Le couple est reparti du tribunal la main dans la main.
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