En garde à vue, il avoue un trafic “pour ses besoins personnels”, qu’il finance en revendant les trois quarts de ce qu’il rapporte de Belgique.
En comparution immédiate, lundi 22 septembre, il avoue, pâle et manifestement très faible: “J’emmenais de 3 500 à 4 000 euros, toujours en train”. De son côté le procureur, Joséphine Lecardeur, remarque : “Cette dépendance l’a ravagé. Il ne vit que pour l’héroïne. Sur neuf kilos, six ont été écoulés sur Bayeux”. Elle requiert 36 mois d’emprisonnement.
En récidive, mais au vu de sa dépendance flagrante, le tribunal n’applique pas de peine plancher. Il condamne néanmoins Christophe à deux ans d’emprisonnement ferme, plus un sursis d’un an subordonné à une mise à l’épreuve de trois ans durant lesquels il devra principalement se sevrer. Le prévenu a été maintenu en détention.
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